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Trois classes de Maurice-Clavel ont travaillé sur les métiers

lundi 28 mai 2018, par Arnaud Lasne

Courtier de banque, avocat, journaliste, éthologue… Autant de métiers sur lesquels les élèves ont mené des recherches, afin de pouvoir les présenter, ensuite à leurs camarades.

Trois classes de quatrième du collège Clavel d’Avallon ont participé aux « Temps forts de l’éducation ». Une façon de mieux appréhender leurs choix d’études dans les années à venir.

Trois classes de Maurice-Clavel ont travaillé sur un projet pédagogique appelé « Temps forts de l’orientation ». « La première partie consistait à leur présenter des métiers à travers des formations. De là, en groupes, les élèves ont choisi un métier sur lequel ils ont dû travailler. Enfin, ils ont visité plusieurs entreprises locales », explique Nathalie Romanowski, principale.
« On est jeune, c’est pas facile d’avoir une idée de ce qu’on veut faire plus tard »

« Je suis intéressé par les métiers de la finance, j’ai vu un film qui s’appelle Le Loup de Wall-street, et ça m’a donné envie de mieux me renseigner. J’ai fait des recherches sur Internet et au CDI, et j’ai appris des choses que je ne savais pas sur le métier de courtier de banque », explique Alexis. Il a ainsi conçu une grande affiche, sur laquelle on retrouve divers éléments (cursus à suivre, qualités recherchées, rémunération…).

Juste à côté, Mathilde elle, a travaillé sur le métier d’avocat. « J’ai fait des recherches et j’ai posé des questions à une avocate. Ce qui est bien avec ce projet, c’est qu’on découvre d’autres métiers auxquels on n’aurait pas pensé. »

C’est d’ailleurs tout l’enjeu du dispositif. « On est jeune, c’est pas facile d’avoir une idée de ce qu’on veut faire plus tard. Ça nous a aidés, ça donne des pistes », pensent Lenaïg et Sarah.

« Nous sommes plusieurs enseignants impliqués. Ce qui est intéressant, c’est aussi que cela les pousse à travailler en groupe, mais aussi à apprendre à présenter un projet, à travailler sur l’oral, même si le but premier reste l’orientation. Cela arrive vite, il faut donc s’y prendre tôt », affirme Cyrille Gressard, enseignant.

Maëlle Hamma, l’Yonne républicaine du 25/05/2018