search

Accueil > Vie au collège > Parcours culturel > Retour sur la projection-débat du film "De toutes mes forces"

Retour sur la projection-débat du film "De toutes mes forces"

jeudi 15 mars 2018, par Arnaud Lasne

Chad Chenouga, réalisateur du film "De toutes mes forces", était à Avallon lundi 12 Mars pour présenter son film "De toutes mes forces" et échanger avec les collégiens.

Proposée aux élèves des collèges avallonais par le Ciné club François Truffaut, cette rencontre a été riche en émotions, en échange. Accueillis au son du beat-box de Mathieu, Jean Marie Barbaro, le président du ciné-club, a rappelé la vocation d’un ciné-club et présenté Chad Chenouga, artiste aux multiples facettes (acteur, réalisateur, écrivain ...) .

Après la projection du film, qui n’a pas laissé indifférent nos quatre 3ème et les 4e MeV, un échange s’est instauré entre Chad et les spectateurs. Un moment privilégié où tout type de question a pu être posée, que ce soit sur les acteurs (non-professionnels pour la plupart), le réalisateur, les conditions de tournages, le récit, les moyens techniques utilisés, le budget...

Un moment vécu très positivement par les élèves, à qui le film a parlé. Pour reprendre les paroles de certains à propos du film et des personnages, " cela parle de nous, ils parlent comme nous, ils vivent et ressentent les mêmes choses que nous".


Ci-dessous la bande annonce, ainsi que une interview de Yolande Moreau et quelques extraits du film
.

Personne, dans son lycée huppé, ne doit savoir. Que sa mère, malade, droguée, est morte. Qu’il a été placé dans un foyer. Nassim triche, ment, bien décidé — mais en vain — à ce que ses deux vies ne se croisent jamais… Le réalisateur mène son deuxième long métrage avec un sens étonnant du rythme. L’originalité du scénario tient à son héros (Khaled Alouach), qui, rien que par son physique, évoque un personnage à la Balzac. A l’inverse de tant d’autres ados d’aujourd’hui, Nassim ne méprise pas la bourgeoisie : c’est un petit dandy qui veut en faire partie. Tel un mini-Rastignac qui s’ignorerait, il aimerait s’élever dans l’échelle sociale. Tout comme Zawady, qui, elle, travaille vraiment dur pour devenir médecin. Le réalisateur n’idéalise jamais leur parcours. Il en montre les difficultés et les échecs qui les laissent amers, en proie à une révolte compréhensible. Et c’est avec une infinie tendresse qu’il détaille leurs failles : la culpabilité de Nassim, surtout, devant cette mère morte dont il avait honte, mais dont il ne cesse d’écouter sur son portable le dernier message téléphonique… Plane sur ce film la présence lumineuse et bienveillante de Yolande Moreau, la directrice du foyer. Beau personnage qui fait ce qu’elle peut sans jamais baisser les bras. « Si t’étais moins jeune et moins con, je t’épouserais ! » dit-elle à Nassim, qu’elle cherche, sans y parvenir totalement, à sauver de lui-même.
Télérama Mai 2017

Bande annonce :

De toutes mes forces BONUS VF "Des rencontres"

Extraits : les poissons de José e J’arrête le lycée